Réflexion sur les Cancers et leur prévention
Un article d’André Girard. <Section naturopathie fondamentale>
Voir site de l’APAG.
Force est de constater que même si certains se soignent de mieux en mieux, il s’en découvre de plus en plus et cela reste un véritable fléau santé…
Quelle prévention ?
On nous dit que la prévention de plus en plus pointue permet de les découvrir à un stade où tout est envisageable côté guérison, soit.
C’est tout de même en amont que cette maladie pourrait être plus évitée. En cela, la courbe (bien connue) de COLLINS (ci-dessus), montrant l’évolution d’une cellule cancéreuse en tumeur mortelle, reste un outil de réflexion précieux.
Si nous avions considéré en son temps les risques connus (il y a 1 siècle) de l’amiante, des nitrates (nitrosamines) et de tant d’autres molécules chimiques sournoisement introduites dans notre environnement, en serions-nous là où nous sommes ? Dépenses pour traiter les malades, dépenses pour désamianter, dépenses pour indemniser, etc… Aujourd’hui nous connaissons les répercussions des produits ou matériaux dangereux qui entrainent des risques professionnels, nous connaissons l’impact du stress et surtout de l’alimentation, bref tout ce qui nous conduit à une société cancérigène.
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Des légumes courants à la rescousse!
Nous reproduisons ici le tableau de SURH Y-J parut dans Nature Review on cancer en 2003.Il nous montre que notre alimentation peut nous fournir continuellement des composés phytochimiques anticancéreux, alors qu’au contraire l’industrialisation agroalimentaire nous entraîne vers le pire et sans aucune réflexion.
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Le professeur BELIVEAU et le Dr GINGRAS (lire « Les aliments contre le CANCER » ont étudié l’inhibition de la croissance de cellules isolées de médulloblastome (la plus fréquente des tumeurs malignes cérébrales chez l’enfant) par des extraits de légumes. Nous avons repris le tableau pour montrer à quel point les résultats sont intéressants. Sur un plan général, nous sommes tous soumis un jour ou l’autre au cancer, hélas d’un point de vue psychoneuroimmunitaire, nous n’avons pas tous les mêmes chances de nous en sortir indemne.
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Il est d’ailleurs ici intéressant de comparer les agents anticancéreux naturels et ceux d’origine pharmaceutiques, comme l’illustre le tableau ci-dessous :
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L’exposition aux polluants…
Les humains de tous les pays sont de plus en plus exposés aux polluants organiques persistants et on estime qu’entre les sédiments d’une rivière et la graisse de l’homme situé en bout de chaîne alimentaire une substance toxique peut se concentrer jusqu’à 70.000 fois. Ces composés sont pour la plupart liposolubles et pénètrent dans nos corps par la voie des lipides (porteurs des saveurs qui flattent notre palais).
Or, les trois conséquences connues sont : Les ALLERGIES, Les CANCERS, Les altérations des systèmes NERVEUX, HORMONAUX, IMMUNITAIRE… !
Les soins possibles : suppression des toxiques, drainages évacuateurs (plantes et algues, coriandre, germanium, sélénium…) au gré du bon vouloir détoxifiant ! L’homéopathie peut apporter des solutions mais l’alimentation biologique reste le garde-fou essentiel. Par ailleurs, il faut savoir que l’acidose métabolique constitue un état DEFAVORABLE au développement de la cellule cancéreuse, alors que l’alcalose contribue à son éclosion. La norme physiologique du pH sanguin artériel se situe entre 7,35 et 7,45 à ce stade la concentration en hydrogène est de 45 à 55 nanomole/litre. Le sang veineux est légèrement diminué 7,00/7,20 (retour des déchets acides). Les reins sont chargés de réguler les fluctuations du pH sanguin :
- soit en éliminant les ions H+ lors d’une acidose
- soit en éliminant les ions bicarbonates lors d’une alcalose
Le pH physiologique des urines (2ème urine du matin) varie lui dans des valeurs allant de 5,00 à 7,80.
Il est à noter dans les statistiques que les records mondiaux de non cancérisation sont détenus par les peuples aux conditions de vie difficiles (malnutrition) ou pratiquant une alimentation frugale, permettant une légère acidification métabolique. En effet, à partir d’un certain degré d’acidification, le cancer utilise difficilement le sucre pour croître. Certaines masses cellulaires de l’organisme comme les muscles au pH inférieur à 7,00 ne sont que rarement atteintes par cette maladie ou par ses métastases. Nous voyons à la lecture de ces remarques l’intérêt de l’acide ascorbique, tel nous l’enseigne le Docteur RATH Matthias (voir les « livres de cet auteur »)
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Et le manque de micronutriments!
Nous pouvons ajouter avec certitude que nombre de carences mettant en difficulté les cellules saines d’un organisme face au cancer, ont été identifiées : exemple le Japon détient le record des cancers d’estomac la carence en serait le manque de vitamine B, une carence en fer serait une source de cancer de la gorge en Suède, une carence en cuivre pour le cancer de l’estomac en Angleterre, quant à la Belgique, c’est le magnésium qui fait défaut (lire : « Politique préventive du cancer » du Professeur Pierre DELBET – éditions de la vie Claire).
L’évolution du cancer semble bien liée du moins en partie à l’élévation du niveau de vie, qui souvent contribue à la surconsommation globale d’une nourriture appauvrie par les industries, l’agriculture et les élevages intensifs. Cette alimentation riche en sucre (dont le cancer est friand), en mauvaise graisse (raison de rentabilité) et en viande rouge contribue au surpoids des individus dans nos sociétés post-industrialisées.
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Ce vilain sucre!
D’après Otto Heinrich WARBURG(1) les cellules cancéreuses consomment énormément de glucose et produisent beaucoup d’acide lactique. Leurs mitochondries sont incapables de métaboliser le pyruvate en ATP (cycle de Krebs). Cette particularité est depuis longtemps mise à profit pour diagnostiquer et surveiller l’évolution des tumeurs grâce à la tomographie par émission de positons (petScan). Elle reste strictement non utilisée en possibilité thérapeutique, on peut se demander pourquoi…
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Vous avez dit restriction et chimio douce ?
Le médecin Américain ROY Walford pionnier dans les études sur la longévité, a démontré que si l’on réduit d’un tiers l’alimentation des animaux d’expériences en maintenant oligoéléments, acides aminés et vitamines bref tous les nutriments essentiels au bon fonctionnement physiologique, on constatait jusqu’à 60% de cancers en moins (Lire : « La Vie la plus longue ». Éditions R.Laffont).Quant au Docteur GERNEZ qui, depuis les années 1970 prêche la cure préventive annuelle soit :
- Restriction alimentaire avec un seul repas par jour, réduit en SUCRE, sel, et matières grasses afin de mettre l’organisme en acidocétose.
- Cette réduction maintenue un mois évite aussi de « booster » le renouvèlement cellulaire.
- Il conseillait également de prescrire durant une dizaine de jours deux anticancéreux légers, de la colchicine et de l’hydrate de chloral, afin de nettoyer l’organisme de toute cellule suspect.
Notons que le trichloracétaldéhyde monohydrate (hydrate de chloral) est un sédatif nerveux très calmant et peu toxique, jadis utilisé durant des décennies chez les bébés et enfants (mauvaises nuits, douleurs dentaires…)(2). Beaucoup utilisé aussi dans les hôpitaux psychiatriques durant le 20ème siècle, alors que l’on ne constatait que peu ou pas de cancer dans les populations de ces établissements.
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Je conclurais simplement en disant : POURQUOI CETTE OMERTA SCIENTIFIQUE ???
(1) Prix Nobel de physiologie en 1931
(2) Sirop Teyssedre retiré du marché sans grande justification autre que son faible coût.
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André Girard.
Naturopathe. Auteur des livres « L’écol’energie » et « Cancer-obésité. Le poids du mensonge ».
Blog : http://lecolenergie.centerblog.net/
Courriel : andre.girard6903@orange.fr
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