L’origine profonde de la Santé
L’origine profonde de la Santé
Un article d’ Alain Tardif. <Section Naturopathie fondamentale>
Les professions de santé sont à l’aube d’une grande mutation. De plus en plus de praticiens cherchent à circonscrire les maladies non plus en réprimant uniquement les symptômes mais en comprenant également qui est le patient dans sa globalité. La santé concerne l’individu dans son entier. Et pour bien visualiser l’ensemble des mécanismes qui rendent un individu malade ou en bonne santé, il faut comprendre l’individu non seulement d’une façon analytique et donc symptomatique mais également d’une façon synthétique et donc holistique.
Oscillation entre maladie et santé
L’individu oscille en permanence entre maladie et santé. Il repose sur un rapport fragile, celui de sa transcendance à sa matérialité. Chez l’être humain, à l’image de l’univers, il existe un jeu subtil de relations entre l’énergie (fraction psychique de l’individu) et la matière (fraction physique de l’individu). De cette interaction entre énergie et matière naît un phénomène particulier nommé vie ou plan vital. Nous pouvons donc affirmer que la vitalité d’un individu dépend de la qualité de l’interaction entre le psychisme et le physique.
Cela peut être formalisé par un triangle équilatéral:
Les différentes composantes de l’être humain
Comme je l’ai montré dans mon ouvrage E = mcDieu en s’appuyant sur un grand principe de base de l’univers où tout peut se décomposer en énergie, matière et phénomène, nous pouvons obtenir une vision encore plus complète de l’être humain.
Prenons l’exemple de la vitalité, elle se décompose en énergie vitale, en matière vitale et en une interaction entre les deux, qui aboutit à des phénomènes vitaux. De même la transcendance de l’être humain s’articule autour de l’esprit qui est une énergie subtile d’origine universelle et du mental qui est beaucoup plus circonscrit à l’individu. On les appelle également le « Soi » et le « Moi » et leur interaction produit l’âme. Lorsque cette interaction est conflictuelle, nous observons ce que Fabrice Dutôt appelle les Fractures de l’âme, c’est à dire les peurs, les tortures intérieures, les angoisses, la déprime, la colère, la haine, la rigidité, etc.
Bien entendu, c’est le mental qui colore ainsi l’âme.
Achevons notre compréhension globale de l’individu par le plan physique qui se décompose également en trois, les phénomènes électromagnétiques qui impulsent une énergie sur la structure de l’individu (organes, molécules) et les phénomènes thermodynamiques qui en résultent.
Pour mieux comprendre ce dernier point, imaginez un sportif qui réalise un effort, son influx nerveux agit sur sa musculature laquelle réagit par un mouvement. De cette interaction découle une dépense calorique qui va se manifester par une transpiration nécessaire au maintien de la température du corps de notre sportif et par une augmentation de son rythme cardiaque qui à son tour amplifiera l’afflux de sang oxygéné dans les tissus. Tous ces phénomènes sont de nature thermodynamique.
Si nous transcrivons sur un schéma les différentes composantes de l’être humain, nous obtenons ceci :
La santé correspond au parfait équilibre entre toutes ces composantes.
Mais cet équilibre est fragile et il ne peut être maintenu que grâce à la faculté organisatrice de notre part transcendante. S’il existe un conflit entre le mental (ou moi) et l’esprit (ou soi), alors apparaissent des troubles de l’âme (peurs, angoisses, déprime, nostalgie, etc.). Et ces troubles vont induire des troubles du comportement (brûler des étapes, fumer des cigarettes, boire de l’alcool, grignoter entre les repas, etc.) qui vont conduire à moyen terme à des désordres physiologiques et métaboliques puis à des symptômes qui constituent l’expression physique de la maladie.
En retour les douleurs physiques sont perçues par les nerfs et l’information électromagnétique correspondante est transmise au mental. A la phase psychosomatique succède donc une phase somatopsychique qui perturbe encore plus les relations entre esprit et mental. C’est ainsi que se produit un cercle vicieux qui enfonce le malade dans ses troubles.
En revanche, le moi qui se laisse guider par l’énergie du soi s’imprègne d’intuitions qui commandent les comportements individuels. L’individu en captant alors les informations de l’univers que lui transmet l’esprit vit alors en meilleure osmose avec son milieu de vie. Ses intuitions lui permettront par exemple de ressentir l’énergie tellurique d’un lieu, ou d’évaluer la qualité vibratoire d’un aliment, ou même de deviner les aliments que réclament le corps à tel ou tel moment.
En réalité, l’individu rassemble en lui toutes les composantes que nous avons décrites, de telle façon qu’elles ne sont pas séparables.
Cela signifie que l’esprit par exemple est en contact permanent avec la structure, ce qui explique comment dans certains états de conscience développés nous puissions ressentir notre colonne vertébrale, ressentir notre rythme cardiaque et moduler notre appareil neurovégétatif dont on a longtemps considéré qu’il fonctionnait uniquement à notre insu.
Nous formons un tout indissociable néanmoins le schéma que nous avons établi constitue une bonne grille de lecture des relations entre ce qui nous anime (l’énergie et le soi) et ce qui nous individualise (la matière et le moi).
Comment peut-on harmoniser les relations entre le moi et le soi lorsque l’harmonie a été rompue ?
Pour répondre à cette question, il est fondamental de connaître les raisons profondes de cette rupture. Puisque l’origine des maladies réside avant tout dans la distorsion entre l’esprit et le mental, il s’agit d’examiner les différents cas de figure qui l’engendre.
Le mental peut être fermé à l’influence de l’esprit. Dans ce cas le mental (ou moi) se prive des informations de l’univers captées par l’esprit. L’individu remet alors la gestion de sa santé à une compréhension plus limitée de son mental. Prenons un exemple concret, un individu d’une soixantaine d’année qui à l’approche de l’hiver n’a pas envie de contracter une grippe. Il désire donc s’en protéger ce qui s’exprime par une peur de la maladie. Pour ce faire il va suivre ce que lui dit son mental, à savoir, pour éviter la grippe il faut consommer beaucoup de vitamine C. « Par conséquent, mon cher, tu vas boire un à deux verres de jus de citron tous les matins. » Or le mental ne sait pas tout puisqu’il n’accède à la connaissance que sous l’influence de l’esprit, et en l’occurrence chez cette personne de soixante ans le mental ne sait pas que les acides du fruit peuvent favoriser la déminéralisation de son organisme en rendant ce dernier souvent plus sensible aux maladies hivernales. Si bien que notre brave personne loin de se prémunir contre grippes et angines risque en plus fatigue, ostéoporose ou arthrose dues à la déminéralisation.
En revanche l’individu qui fonde ses connaissances sur le savoir que lui délivre l’esprit saura mieux évacuer ou gérer le stress thermique que l’on connait en hiver. Il se prémunira alors mieux et s’alimentera intuitivement en fonction des besoins de son organisme. Le rétablissement des relations entre le mental et l’esprit nécessite de recourir à tous les outils de développement personnel, qui constitueront autant de marchepieds ou de béquilles capables de reconnecter l’individu à la « petite voix » qui le guide.
Le mental peut également être ouvert à l’action de l’esprit, mais ce dernier peut ne rien délivrer. Pour comprendre pourquoi, interrogeons-nous sur la nature de l’esprit. Comme toute entité de l’univers, il est décrit par une transcendance, une matérialité et un phénomène. Sur le plan spirituel cette transcendance est l’énergie d’amour. Cet amour universel a tendance à éclairer les zones d’ombre de l’esprit qui correspondent au vieux fond de haine qui nous habite tous en plus ou moins grande proportion. Et l’éclairage des zones d’ombre correspondent à la prise de conscience. Lorsque l’éclairage ne se produit pas, alors l’individu ferme sa conscience si bien que le mental ne peut plus percevoir les connaissances intuitives qui auraient pu lui être délivrées.
Il arrive donc un moment où les outils de développement personnel ne suffisent plus.
L’individu se tournera alors vers une démarche spirituelle, qu’aucun guide ne pourra orienter. Cette démarche lui permettra d’éclairer ses zones d’ombre, grâce à trois pratiques spirituelles :
- Le détachement, qui est une pratique active.
- L’humilité, qui est une pratique passive.
- Et la méditation, qui est en réalité un état plutôt qu’une pratique.
Et au détour de ces trois pratiques, il accèdera peut être à l’état numineux, c’est-à-dire à la perception de la transcendance, tel que le décrit Karlfried Graf Dürckheim. C’est ainsi que, comme le dit le mystique et psychologue Allemand, on peut accéder à la vraie vie.
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Alain Tardif
Thérapeute holistique, Président de l’Académie Européenne des Médecines Naturelles, écrivain et conférencier, auteur (sous le pseudonyme Alain de Laugel) de l’ouvrage « E = mcDieu » disponible à Nature et Bio, 39 rue de Montreuil, 75011 Paris, tel : 01 43 73 05 25, www.naturbio.com. Cours de naturopathie : tel : 06 83 34 84 76 – www.aemn.org
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